Le stockage de l’électricité est un des problèmes majeur à résoudre. Nous le constatons à notre « petite » échelle avec notre installation photovoltaïque. Les batteries actuellement utilisées ne sont pas la solution la pas optimisée, relativement chères et polluantes au recyclage.

Heureusement la Nature a réponse à tout. Ainsi on trouve en grande quantité dans la rhubarbe un composant chimique qui pourrait devenir un élément essentiel, le quinone. Il s’agit de sous-familles d’hydrocarbures qui ont deux particularités : être solubles dans l’eau et capables de transporter les électrons. Des chercheurs de l’université américaine d’Harvard développent actuellement des batteries qui pourraient par exemple prendre la forme de citernes d’eau chargée en quinone, une alternative peu coûteuse aux batteries métalliques.

Les molécules organiques, aux dires des chercheurs, ouvrent un vaste et nouveau champ de possibilité. Il est encore un peu tôt pour une mise sur le marché mais rendez-vous est pris d’ici trois ans.

Je regarderai dorénavant les pieds de rhubarbe d’un autre oeil et vais de ce pas en planter dans mon jardin.

(Source : La Tribune, Harvard school)

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