L'habitat éco-responsable

Construction bois et développement durable au quotidien

L’effet « BedZED » poursuit son chemin en France.

Né en 2008, l’éco-quartier de BedZED a été conçu par l’agence londonienne ZEDfactory, spécialisée en architecture durable, avec à sa tête l’architecte Anglais Bill Dunster.

De ce concept d’éco-quartier est né en 2008  ruralZED, dont un prototype est construit à Grande-Synthe. 

Aujourd’hui la société City Zed prend le relais. Elle est née du partenariat entre Kieken Immobilier Construction, Théma Properties et l’Agence d’Architecture de Bill Dunster, ZedFactory. City Zed a pour vocation de développer des maisons très performantes en France en adaptant un concept qui se développe ailleurs. Ces unités résidentielles à très faible empreinte carbone ont pour but de concilier performance énergétique et confort de vie des habitants. Les maisons, à ossature bois ne consomment qu’environ 15 kWh/m²/an. Equipées de panneaux photovoltaïques, d’un chauffe-eau solaire et d’une isolation très performante, elles s’inscrivent déjà dans la réglementation thermique RT 2020 (énergie positive), fixée par le Grenelle de l’Environnement.

Un premier projet va être commercialisé à Villeneuve d’Ascq, continuité des réalisations précédentes. Cet écoquartier devrait être livré dans le courant du deuxième trimestre 2011. Le concept, modulable, sera ici adapté à huit logements à un étage, de 90 à 110 m² chacun, avec trois chambres et un jardin. Et toujours, les célèbres « wind cowls », ces cheminées de ventilation naturelle multicolores, ainsi que des éoliennes individuelles, qui égaient les toits de BedZed. Le prix de vente des maisons devrait se situer aux alentours de 320.000 €.

Reste à voir comment ce modèle, multiplié à l’infini va pouvoir se « fondre » dans les paysages ou il sera implanté.


Tags Eco-construction Economies d'énergies Energies renouvelables Un commentaire


Un commentaire

J’ai eu l’occasion de visiter celle de Grande Synthe et c’est un concept très intéressant. Je trouve juste les prix un peu élevés, surtout si on commence à les produire « à la chaine ».

Alain

Alain G, le 31 janvier 2011 à 22:01


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