L'habitat éco-responsable

Construction bois et développement durable au quotidien

Je suis enfin parvenue à l’étape finale : la séparation du lombricompost d’avec les lombrics. Comme nous l’avait recommandé Emeric le jardinier, j’ai appliqué la méthode des petits tas. L’opération s’est déroulée sur un grand carton avec d’un côté un récipient pour les vers et de l’autre un récipient pour le compost.

Nous n’étions pas trop de deux pour effectuer cette tâche. J’ai ainsi pu prendre en photo Mathilde, qui très vite est devenue experte pour séparer les lombrics « apeurés » de leur compost. Une fois le tas formé, les vers, qui détestent la lumière, se glissent rapidement sous le monticule. Petit bout par petit bout, le compost est soutiré. A chaque fois le tas est reconstitué, de plus en plus petit, pour ne laisser au final qu’un tas de lombrics s’enroulant les uns aux autres afin de se protéger.

L’opération s’est finalement avérée assez fastidieuse. D’une part parce que je voulais peser les vers et donc les séparer complètement du compost. D’autre part parce que le compost était rempli de minuscules vers et de nombreux oeufs. Nous avons donc fait un troisième tas contenant le compost trop difficile à trier avec les oeufs et les bébés lombrics qui sera ré-intégré à la nouvelle litière.

Le bilan de l’opération s’est avéré pour ma part tout à fait satisfaisant. Je n’ai aucun chiffre de référence me permettant de juger si ma récolte est bonne ou pas. Mais disons que pour cette première expérience c’est plutôt le fait d’être arrivée à l’étape finale qui est satisfaisant :

Bilan de l’opération :

  • 7 kilos de compost récolté et 700g de lombrics environ. Si j’enlève les 250g de lombrics fournis au départ, j’ai fait « naître » 450g de lombrics (sans compter les minuscules qui vont grandir…). Une part de ces lombrics a fait le bonheur de lombricomposteurs.
  • L’aspect moins positif : j’ai retiré trois larves de mouches soldats qui attendaient certainement le bon moment pour éclore. Cette larve se développe sur les matières organiques en décomposition. Je les ai bien sur éliminées.


En faisant le tri des lombrics on distingue bien les eisenias foetida avec leur corps tigré jaune, des eisenias endreï, de couleur très rouge. Quand ils sont dans leur litière la distinction est moins évidente.

Sur ce, il ne me reste plus qu’à utiliser le compost pour mes plantes, et recommencer un nouvel élevage.

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Tags Lombric Lombricompostage 7 commentaires


7 commentaires

Pour ceux qui sont intéressés, il me reste suffisamment de lombrics pour « équiper » de nouveaux lombricomposteurs. Si vous êtes en région bordelaise n’hésitez pas à vous manifester.

Christèle, le 7 juin 2009 à 20:06

Le lombricompostage m’intéresse beaucoup et paf je tombe sur votre article. :) J’aimerais bien m’équiper mais le faite est que je ne suis pas de la région bordelaise mais ardennaise.

C’est possible un petit colis par la poste ?

Bonne continuation !

vince, le 16 juin 2009 à 13:06

Il me semble que le co-voiturage de mes lombrics serai plus approprié qu’un envoi par la poste!

Christèle, le 16 juin 2009 à 22:06

J’habite Bordeaux et je viens de réaliser mon premier composteur. Il ne me manque plus que les lombrics pour continuer dans ma démarche.
Je serais donc intéressé pour récupérer des lombrics s’il vous en reste.
Sinon ou puis-je m’en procurer?
Merci d’avance.

Sébastien, le 2 juillet 2009 à 16:07

« L’aspect moins positif : j’ai retiré trois larves de mouches soldats qui attendaient certainement le bon moment pour éclore. Cette larve se développe sur les matières organiques en décomposition. Je les ai bien sur éliminées. »

L’élimination n’est pas forcément une solution!!

http://www.eco-bio.info/forum/upload/topic/3829-des-larves-dans-le-compost/page__view__findpost__p__34055__s__96b0071ddf989e1e19f09b73f33bb72c

Merci pour votre article sinon

Vincent, le 28 février 2010 à 18:02

Merci pour cette information. Les larves soldats que je considérais comme indésirables ont donc leur utilité en décomposant rapidement les matières organiques. Elles ne présentent donc pas d’inconvénient majeur à « squatter » le compost. Ceci dit, je n’en ai pour l’instant pas revu dans mon lombricomposteur depuis leur élimination.

Christèle, le 8 mars 2010 à 15:03

Bonjour

Nous organisons à Soudorgues dans le Gard un forum Eco habitat le 22 et23 mai détail du programme (conférences, tables rondes , ateliers..) Un table ronde se déroulera le Dimanche 23 à 15 heure entre toilettes sèches, phytoépuration et toilettes fertilisantes . Avec financement Conseil Général nous menons un essais sur des éfluents d’un village ou les eaux vannes et les eaux chimiques sont mélangées . Dans toute construction il faut séparer les réseaux

Cordialement

Fontvieille, le 8 mai 2010 à 08:05


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