L'habitat éco-responsable

Construction bois et développement durable au quotidien

Voici deux réalisations qui visent à valoriser la construction bois tout en lui apportant une image moderne.

C’est à Sandnes, dans la banlieue de Stavanger en Norvège que se dresse ce bâtiment construit à l’occasion d’un concours d’architecture organisé lors de la désignation de la ville comme capitale de la culture européenne en 2008. Surnommée « La Lanterne » cette construction en chêne et pin est une version moderne de la Halle posée au centre des anciennes places. Destinée à accueillir des marchés, des concerts, des expositions elle est devenue un véritable symbole de l’espace urbain. Soutenu par ses colonnes en bois, le bâtiment s’enracine dans le sol prenant des allures d’arbre, quand à son toit à deux pentes il est constitué d’éléments de verre de manière à ouvrir le bâti vers la ville mais également vers le ciel.

 

Réalisation : Agence de reconfiguration territoriale AWP et l’Atelier norvégien Oslo

 

Structure ouverte mais ici d’une autre dimension, Le Métropol Parasol est la plus grande construction en bois du monde. La Plaza de la Encarnacion et son espace public de 150 x 70 m est ouvert depuis le 27 mars 2011 à Séville. Cette « architecture-sculpture » de 28 mètres de haut, dont la maquette est déjà entrée dans les collections du Museum of Modern Art (MoMA) de New York, sert également d’«enveloppe» pour un musée archéologique en sous-sol, des commerces en rez-de-chaussée et un belvédère en toiture. L’architecte qui s’est inspiré des arbres qui agrémentent les places publiques de Séville, espère avant tout que cet espace public va «faire vibrer à nouveau le cœur de Séville».

La structure, fabriquée par Finnforest, est composée de panneaux en bois reconstitué (2500 m3 de Kerto-Q), localement renforcée par des tirants métalliques pour contrer toute déformation liée au vent et protégée par une couche imperméable en polyuréthane. L’élément le plus imposant mesure 16,5 mètres de long sur 3,5 mètres de large. Dans ce puzzle de 3.400 pièces de bois, impossible de poser un élément avant un autre. La trame à respecter est de 1,50 m x 1,50 m. La base des corolles se pare contre le feu à l’aide d’une double paroi en acier et en béton d’une hauteur de cinq mètres.

Réalisation : Jürgen Mayer, architecte Berlinois. A voir une présentation du projet au Pavillon de l’arsenal


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