L'habitat éco-responsable

Construction bois et développement durable au quotidien

Je mets ici en parallèle deux photos. Deux photos édifiantes pour montrer la fragilité de la forêt.

D’un côté la forêt Landaise, à la une de l’actualité, dévastée à près de 60% par endroits après le passage de la tempête Klaus dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009. Selon les premières estimations de visu ce sont les pins les plus gros et les plus âgés qui sont touchés. Des arbres de 25 ans prêts à être coupés, et des plus vieux, âgés de 50 à 60 ans. Ce sont des pins qui ne seront pas exploités au maximum de leur valeur : « Des pins à brader« . Mais quel qu’en soit le débouché, les sylviculteurs doivent faire très vite, un à deux mois, après le bois s’abîme.

 

D’un autre côté une forêt dévastée par les hommes. Que ce soit en Amazonie, en Indonésie, au Congo, le spectacle est le même. Mais de cette déforestation on en parle moins, résultat d’activités destructrices : l’industrie du bois et l’agro-industrie. Résultat, cette déforestation est à l’origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre mondiale. Ce sont ainsi 13 millions d’hectares de forêts qui disparaissent tous les ans (l’équivalent d’un quart de la superficie de la France).

Pour éviter cela, Greenpeace milite, entre autre, pour une réglementation sur le commerce du bois en Europe et sa traçabilité. « Une kyrielle de labels existent (dont le seul qui soit crédible au niveau mondial, le FSC) mais le bois qui pénètre en Europe aujourd’hui n’a pas de chaîne de traçabilité claire. Le bois ou les produits dérivés ont des papiers, mais ils sont souvent faux ». A lire le dossier Forêts sur le site de Greenpeace.


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